Lucie Pariente
« En communication, tout doit être parfait. »
7h00. Le réveille sonne. La tête pleine de protéines, de planches anatomiques et de statistiques, Lucie se lève. Elle se dirige vers son bureau, s’apprête à prendre ses cours de biochimie mais s’arrête un instant. En tournant la tête vers la table, elle aperçoit sa carte étudiante. « Lucie Pariente, 23 ans, Université Bordeaux Montaigne ». La première année de médecine, la licence de biologie, tout ça c’est fini. Maintenant, c’est la deuxième année de master qui l’attend. Elle se penche sur son téléphone et regarde son planning de la journée, sourire aux lèvres. Analyse du discours ce matin, puis quatre heures de graphisme l’après-midi. Rien de mieux pour finir la semaine que de s’entraîner à la rhétorique et de s’améliorer en création graphique. Elle remercie encore le hasard pour l’avoir amenée dans ce master au nom si prétentieux et mystérieux et... Oh, il est déjà 8h04 ! Elle se dépêche d’agripper son sac et sort en courant pour rattraper le bus.
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À la recherche de la perfection
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Amoureuse des traits droits et de la perfection, c’est tout naturellement que Lucie commence à se spécialiser dans le graphisme et la création de supports. Bloc de sélection, outil plume ou bien effet ombre portée, la mise en page n’a plus de secrets pour elle. InDesign lancé, la musique dans les oreilles, Lucie n’a plus qu’une seule idée en tête : créer des supports originaux. Son but : utiliser ces supports et ses compétences pour diffuser le savoir scientifique et le rendre accessible à tous. Focalisée sur cet objectif, elle tire le meilleur des enseignements du master pour y arriver. Il lui arrive souvent de rêver à son futur travail, de s’imaginer concevoir de grands supports de communication. Mais... « Texte en surplus sur la page 1 ». Le doux message d’erreur d’InDesign sait la rappeler à l’ordre.
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« Si j’étais une exploratrice, j’irais sur l’île de Sumatra y étudier les tigres et gibbons, espèces menacées de l’île. »
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Morgan MOY