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Pourquoi as-tu choisi d’entrer dans ce master ?

 

C’est durant mes années de licence en biologie et un peu par hasard, qu’une nouvelle passion s’est développée chez moi, celle de la médiation scientifique. J’ai découvert Cap Sciences, le centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) de Bordeaux où j’ai pu travailler deux ans. C’est vraiment à ce moment-là que je me suis dit que j’aimais transmettre des connaissances. Je me suis donc renseigné sur les formations dans ce domaine, j’ai attendu d’avoir ma licence, et j’ai postulé sur Bordeaux où j’ai été pris !

 

Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis concernant le monde de la recherche ?

Pour moi, le plus gros problème au niveau de la recherche, ce sont les financements. Le chercheur passe plus de temps à obtenir des financements qu’à effectuer ses recherches. Je trouve que c’est un système qui est mal fait. Je trouve que la notion d’argent est trop prédominante. C’est vraiment un système dans lequel je ne me retrouve pas. Je suis peut-être un peu trop naïf ou idéaliste (rire). Donc je me suis dit qu’à défaut de faire des sciences, je parlerai des sciences. 

 

Pour toi, quel est le but de la médiation scientifique ?

Pour moi, la médiation scientifique possède un rôle très important, celui de diffuser les sciences au plus grand nombre. Je pense que les sciences peuvent intéresser tout le monde et que ce n’est, en aucun cas, un domaine de connaissances réservées aux élites. Il est temps de désacraliser les sciences, les faire descendre de leur piédestal. Personnellement, je pense que la médiation scientifique travaille sur cette accessibilité, sur cette façon de penser. Plus tard, j’aimerais ouvrir un CCSTI, diffuser les sciences avec cette idée d’accessibilité, changer le monde en somme. Si ça vous va, on en reparlera quand je serai maître du monde ! (rire) 

 

Florian Pétré

ARTHUR RAFIE

« On en reparlera quand je serai maître du monde »

 

Arthur Rafié est membre du master 2 médiation des sciences à l’université Bordeaux Montaigne. Rencontre avec une personne aux idéaux forts, pour qui la médiation scientifique occupe une place essentielle.

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