Pourquoi ce changement entre la recherche et la médiation des sciences ?

J'aime les sciences mais pas la recherche. Il n'y pas de travail et pas de sous. Je me suis rendue compte que parler des sciences me plaisait plus que de la faire finalement. De plus, je suis passionné par l'écriture et les romans de science-fiction et de fantastique. J'aimerais qu'il y est un lien entre cette passion et la diffusion de la connaissance scientifique.

Comment vois-tu ton avenir professionnel ? Quels projets comptes-tu accomplir ?

Je voudrais travailler dans une maison d'édition spécialisée en sciences, non en tant qu'auteur mais en tant qu'éditrice. Mon but est de raconter des histoires sur fond de médiation scientifique. Mais pas seulement de la vulgarisation. Je veux faire passer les sciences à travers le roman de science-fiction et à travers le récit fantastique. Si je ne trouve pas dans une maison d'édition, je voudrais me lancer dans le journalisme scientifique.

Cela n'est-il pas paradoxale de concilier des histoires fantastiques et donc non-réalistes à de la science qui est, elle, absolument terre à terre ?

De la bonne science-fiction avec du vrai fond scientifique il y en a. Ce n'est pas du tout impossible de concilier les deux. Même dans le médiévale fantastique, sans être absolument scientifique, il peut exister une certaine logique dans la forme, une logique scientifique. Je veux qu'il y est un lien, ce serait mon but. Pour cela, j'écris et je lis beaucoup, ça me prend beaucoup de temps. Raconter des histoires sur fond scientifique est un métier !

Thomas Robert