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Sourire un peu crispé sous de grandes lunettes, la jeune et discrète Ardennaise avoue d’emblée sa timidité et sa crainte de ne pas se dévoiler assez. Pourtant, un détour par son gout pour la star de sa région natale — le champagne, à ne jamais servir dans des gobelets en plastique — suffit à lancer la discussion.

Sophie parle cinéma et séries, vante les mérites de Stephen King, donne quelques titres de la collection de BD paternelle, admet son faible pour la licence vidéoludique Assassin’s Creed. Parler histoire et voyages la fait s’enflammer, elle qui aime aussi bien les circuits classiques que partir à l’aventure dans les endroits perdus, loin du "blingbling". Elle encense Madère et l’Italie, essaye de vendre Rome avec un spritz siroté en admirant le Colisée, et la discussion se transforme en guide touristique.

Valoriser la science plutôt que s’y enfermer

Au milieu de tous ces voyages, Sophie a aussi trouvé le temps de tenter une année de médecine, avant de partir en fac de biologie. Ayant compris juste à temps que les enfants, c’est bruyant, elle dévie de son cursus axé vers les concours de professeur des écoles et intègre le master Médiation des Sciences. Si elle souhaite garder un pied dans les sciences, elle n’a pas pour autant envie de s’enfermer dans un laboratoire et une thématique. Elle, ce qu’elle veut, c’est participer à faire connaitre la science et en donner une bonne image. Et si pour ça elle peut se servir de l’écrit, alors ce serait parfait !

Et quand on lui demande à quel évènement scientifique historique elle aurait aimé assister, elle prend tout son temps pour réfléchir avant de lancer qu’elle aurait adoré être une petite souris dans le laboratoire de Pasteur.

Estelle Runneburger

SOPHIE WARNET

Les voyages forment la science

Passionnée de voyage et d’histoire, Sophie a aussi tâté de la biologie. Et si la médiation face public ne la tente pas, la valorisation, c’est son truc !

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