Les sciences ? Une évidence pour Thomas Robert qui cultive dès son plus jeune âge un attrait tout particulier pour ces disciplines. « Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi la lune change-t-elle de forme ?» sont le genre de questions qui le pousseront naturellement à se diriger vers une licence de biologie à Rennes après avoir obtenu un Bac S. L’objectif ? Devenir enseignant. Malheureusement, après quelques déconvenues concernant le côté éducationnel de la profession, il décide de se réorienter. « Transmettre les connaissances m’a toujours intéressé, jouer les flics non. J’aurais fait un mauvais prof. »
« Transmettre les connaissances m’a toujours intéressé, jouer les flics non. J’aurais fait un mauvais prof. »
« Ma curiosité, se manifeste de manière bien plus complexe maintenant » nous confie-t-il. En effet, les sciences fondamentales, la cosmologie, la physique quantique c’est son dada. Ces « domaines hors de nos sens » permettent d’imaginer la nature différemment de ce qu’elle offre au premier regard.
La curiosité est un moteur essentiel pour Thomas. En 2015, il effectue un stage à l’observatoire de Lyon dans le cadre de l’organisation de la Fête de la science. Une expérience enrichissante, auprès d’un public jeune, certes, mais pas « dénué d’intérêts ». Il décide dès lors de s’orienter dans la médiation, en intégrant le master de Bordeaux.
« J’aimerais ouvrir un CCSTI ou non mieux un planétarium ! », un projet cohérent qui s’insère dans sa volonté première d’organiser des évènements sur les sciences fondamentales. Un champ disciplinaire sous représenté, selon lui.
Même s’il n’a pas encore terminé son master, Thomas retient tout de même la mise en perspective apprise par des matières telle que l’histoire ou la philosophie des sciences. « Tout le monde peut avoir un avis scientifique, ça n’est pas forcément réservé aux chercheurs ».
Arthur Rafié