Lillian Stanton
Pour une science originale et ouverte à tous
« Le sport, c’est ma façon à moi de gérer le stress »
Passionnée par les sciences et équilibrée par le sport, Lillian souhaite se lancer dans la médiation scientifique après le master médiation des sciences qu’elle réalise actuellement à l’Université Bordeaux Montaigne. Un domaine qui lui laisserait la place d’exprimer sa créativité débordante. En plus de griffonner sur ses coins de cahier, elle tient déjà un blog scientifique illustré de petits personnages colorés. Elle réalise des posts sur ses disciplines favorites : la faune et l’exploration spatiale !
Portée par l’envie de transmettre sa passion pour la science, Lillian se verrait bien faire partie d’une des associations de médiation scientifique à Toulouse où elle a des attaches familiales. Elle « ose espérer que l’originalité fait la différence » quand il est question d’apprentissage autour des sciences. Et est motivée par la construction concrète d’un projet ainsi que les relations humaines qui en découlent.
Aucun domaine n’est réservé aux garçons
Initiée aux sciences dès l’enfance, Lillian faisait partie d’un club en Angleterre, pays d’où elle est originaire. Malheureusement, les pratiques habituelles étaient d’y inviter les garçons à fabriquer des fusées et les filles des cosmétiques. C’est là-bas qu’elle a été confrontée aux clichés sexistes qui l’indignent aujourd’hui. « Que ce soit dans le sport ou en science, aucun domaine n’est réservé aux garçons » assure-t-elle aujourd’hui.
En effet, l’étudiante est aussi une sportive confirmée qui a pratiqué le motocross, le rugby ou encore l'athlétisme. Des disciplines où les filles ne sont pas les plus représentées, « nous étions seulement trois filles dans mon club de moto » confie-t-elle. Plus tard, lors de ses études elle observe la même tendance en science, où la biologie serait particulièrement destinée aux femmes. « Il y a quasiment 80% de filles à la fac de biologie en Angleterre » explique Lillian. Pour pallier cela, elle souhaite « laisser la porte ouverte aux filles vers tous les domaines » mais surtout sans tomber dans les stéréotypes dont elle a horreur « comme par exemple tout mettre en rose ».
Marthe Spielmann
Si j'étais une machine...
Je serais je serais un satellite comme Curiosity !