« Pourquoi est-il plus facile d’adhérer à des croyances religieuses plutôt qu’à des croyances scientifiques ? » Voici le genre de questions qu’Anne, méthodique, se pose. Alors c’est pour tenter de répondre à ces interrogations qui lui trottent dans la tête, qu’elle a entrepris de faire des études de philosophie. Anne se spécialise également en sciences contemporaines. « Les philosophes parlent toujours des sciences de leur temps, comme Descartes. Pourquoi pas les philosophes d’aujourd’hui ? ». Un début à Lyon, de passage à Paris, puis à Bordeaux, le début d’une thèse, et quatre ans d’enseignement dans le secondaire ; Anne marque un temps d’arrêt. C’est la venue d’une heureuse nouvelle !

 

Oser suivre sa curiosité

 

        Désormais fière maman, elle va s’orienter dans une autre voie : la médiation des sciences. « Pour moi, la médiation est un intérêt purement égoïste pour les sciences » avoue Anne. « J’aime la recherche, écouter des émissions de radio, lire des articles ». Générosité et bienveillance seraient plus adéquats pour ponctuer ses mots, lorsqu’elle confie que « la médiation serait le moyen de transmettre des savoirs, en contournant la barrière difficile qu’impose le statut de professeure ». Mais attention, elle ne compte pas s’adresser qu’aux enfants mais aussi faire entrer en réflexion les adolescents, comme les adultes. Anne préfèrerait créer des ateliers et des contenus en amont plutôt qu’être sur le terrain directement. Alors même si elle pense devoir peaufiner sa créativité, c’est avec une motivation bien ficelée qu’elle s’imagine rédiger des contenus en tout genre, créer des expositions, ou en tout cas exercer une activité qui stimulera ses neurones !