Méticuleuse, autant dans son travail que dans sa vie personnelle, Bérangère Subervie est reconnaissable grâce à son sac rempli de bullet journals (système d’organisation personnalisé). Aucun détail n’échappe à son œil de lynx.

 

Une licence d’informatique en poche, elle s’est tournée vers la médiation quand elle s’est rendu compte qu’elle préférait parler des sciences plutôt que d’en faire. Elle précise : « j’aime beaucoup apprendre ! ». Pour celle qui parle souvent de ses dernières trouvailles scientifiques à table, le pas vers le master Médiation des Sciences lui semblait très naturel. Son stage de première année fût sa première vraie expérience en médiation et elle en ressort ravie : « Il ne me reste plus qu’à en découvrir plus sur le métier ».

 

Choisir son thème de médiation préféré ? Difficile. Bercée dès son plus jeune âge par des documentaires animaliers et l’émission C’est Pas Sorcier, de nombreux sujets scientifiques attirent désormais sa curiosité. Elle pense commencer un blog personnel car elle adore partager ses passions avec ses camarades : « je veux produire chez les autres ce que j’aime moi : apprendre et découvrir ». D’ailleurs, très impliquée dans une association de jeu de société, Bérangère est devenue l’experte officielle sur ce thème au sein de la promotion. Mais « parler devant les autres ce n’est pas mon point fort » confie-t-elle. Discrète, elle préfère s’exprimer par écrit.

 

Devant le thème de la semaine de culture scientifique 2019 Reboot, Bérangère est fascinée par la possibilité de créer une forme alternative de vie. Pour elle, la biologie de la vie serait transcriptible à la machine, « après tout nous ne sommes qu’un ensemble de réactions chimiques ». A son avis, le plus grand débat ne viendra pas de si on peut le faire mais si on doit le faire et comment tracer la ligne séparant humain et machine.