Lucile Del Campo
Lucile, la valorisation de la chimie par la
médiation scientifique
« La chimie est une science qui est dévalorisée selon moi. Plus on sensibilisera tôt les enfants, plus ils pourront
y prendre goût ! »
Lucile étudie la chimie depuis plus de cinq ans. En licence et en master, elle s’est rendu compte que c’était une science qui n’était pas appréciée à sa juste valeur. Aujourd’hui en deuxième année de master médiation des sciences, elle porte avec enthousiasme le projet de donner une image positive à la chimie, cette science qui se retrouve partout et qui répond à beaucoup de questions que l’on peut se poser sur notre environnement et notre quotidien. « J’aimerais utiliser ma curiosité, en particulier pour cette matière, pour éveiller celle du jeune public » explique-t-elle. Et si Lucile choisit de s’adresser aux enfants c’est parce que, pour elle, ils représentent l’avenir. Tandis qu’actuellement les sciences sont vues comme quelque chose d’obscur et mystérieux, la sensibilisation auprès des enfants pourra permettre de changer les choses. Le but est de leur donner le goût pour les sciences et les clés pour comprendre le monde qui les entoure.
Les enfants sont un public que Lucile connaît bien. Elle s’intéresse depuis plusieurs années à l’animation. Elle a obtenu son Bafa à 17 ans et travaille tous les étés en centre de loisirs près de chez elle sur le Bassin d’Arcachon. Ces moments sont l’occasion de travailler autour de projets pédagogiques basés sur le sport et l’eau. « Au début, je pensais faire de la recherche. En troisième année de licence, j’ai organisé un colloque scientifique lors de mon stage, ce qui m’a beaucoup plu ! » remarque-t-elle. Lucile a aussi réalisé un stage à Cap Sciences où elle a, entre autres, restructuré un atelier de cuisine qui lui a permis de transmettre des connaissances en cuisine moléculaire. Avec toute la curiosité dont elle fait preuve, elle aimerait tester la communication autour de l’industrie chimique pour son stage cette année, ce qui lui permettra d’avoir un large panel d’idées pour choisir où s’investir pour la valorisation de cette science.
Camille Darrigrand
Si j'étais une machine...
Je serais une machine à téléporter. Elle me permettrait de voyager, d’aller où je veux... bref, de tout faire sans perdre de temps.