Guillaume Girard
Créer le dialogue avant tout
« J'aime faire parler, faire débattre les gens, pour les amener au consensus, les rassembler. »
Guillaume se passionne pour la médiation entre les individus et entre les acteurs de la société. Après sa formation d'ingénieur agronome et au cours de vingt-cinq années au ministère de l'Agriculture, il a vécu de multiples expériences professionnelles d'enseignement, de formation et de médiation. Il a par exemple participé à des débats concernant les conflits de voisinage lors d'installations d'éoliennes. Il s'est plu dans ce rôle, qui met en exergue ce que sont pour lui les machines : ce sont des outils, toujours plus présents dans la société, qui la transforment et interfèrent avec l'humain. À écouter Guillaume, on se convainc que pour en tirer le meilleur, il ne suffit pas d'ingénieurs et d'industriels, de recherche et de technologie, mais il faut de la critique, de l'écoute, de l'échange. Il faut se parler, et il faut se comprendre. Il faut aussi respecter et faire respecter l'éthique citoyenne et professionnelle, un sujet qui touche beaucoup Guillaume. S'il aime créer le dialogue et échanger, Guillaume n'en demeure pas moins vigoureusement attentif aux dérapages et aux abus qui peuvent à tout niveau de la société miner le travail de ceux qui veulent construire et vivre un monde ensemble.
Un esprit critique et optimiste forgé dans la complexité
C'est avec ces regards croisés que Guillaume veut s'adresser à la société, y porter de l'information, amener à la réflexion critique, loin des partis-pris et pour le vivre-ensemble. S'il entre en formation continue en master de médiation des sciences, c'est pour ouvrir une porte vers le journalisme scientifique. Comprendre les rouages de ce métier lui permettra de mener à bien la mission qui le porte, pour accomplir ce qu'il aime : chercher de l'information, apprendre toujours plus, et partager tant qu'il le peut ses savoirs et ses compétences.
Martin Galilée
Si j'étais une machine...
Je serais un piano, pour faire vibrer l'assistance et adoucir les mœurs de mes semblables.