Arrivée en directement deuxième année de master médiation des sciences à la rentrée 2018, Camille se verrait bien en chargée de communication dans un organisme de recherche à vocation écologique. Si aujourd’hui ses projets sont clairs et définis, ce n’était pas vraiment le cas au début de ses études. La Camille enfant rêve d’être zoologiste. Sans idée arrêtée sur son orientation, ses bonnes notes la conduisent à faire deux ans de classe préparatoire. Après des concours ratés, sans grand regret, elle poursuit en licence de biologie à Montpellier où elle s’initie à la communication. Loin de son cadre familial de la région parisienne, elle se découvre de nouveaux intérêts tout en retournant vers ses premières amours. C’est tout naturellement qu’elle se dirige ensuite vers un master de gestion de la biodiversité avec une dominante en communication.

 

Une âme créative

 

        Deux années bien remplies l’attendent : un peu de muséographie, la réalisation d’un film d’animation, du journalisme, de la radio et de l’animation en plus de ses enseignements en écologie. Mais c’est finalement l’organisation d’un salon de l’écologie en deuxième année, où elle s’épanouit au sein du pôle conception graphique, qui finira de la convaincre de poursuivre dans cette direction. « J’ai besoin d’un métier dynamique et polyvalent, où je peux laisser libre court à ma créativité ».  Deux candidatures et un entretien plus tard, la voilà sur les bancs de l’université Bordeaux Montaigne.  « Camille gazelle » comme la surnomme ses camarades pour la différencier de son homologue de prénom dans la promo se fait discrète. Si son surnom lui vient de son agilité, elle n’en est pas moins studieuse et appliquée. Toujours de bonne humeur, ses yeux bleus pétillants hypnotisent l’assistance dès qu’elle s’empare de son ukulélé. Jeune femme aux multiples talents, sous ses apparences timides, Camille réserve finalement bien des surprises.