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Estelle Baude

«J’ai besoin de créativité.»

L’intérêt d’Estelle pour la science naît quand elle a une dizaine d’années. Elle se passionne pour l’étude du ciel grâce entre autres aux romans Georges et les secrets de l’univers, de l’astrophysicien britannique Stephen et sa fille Lucy Hawking. L’histoire du petit Georges et sa voisine Annie qui possède un super-ordinateur permettant aux deux amis de traverser des failles spatio-temporelles, lui plaît beaucoup. Ces romans constituent sa première approche de différents éléments de l’univers tels que les atomes, les étoiles, les trous noirs… Pas de doute, elle veut entreprendre des études scientifiques que ça soit en astronomie ou en astrophysique.

 

« La science quand on en a envie c’est plus facile » et encore plus pour Estelle à qui cette façon de réfléchir convient tout à fait. C’est de voir ses camarades de classe hésiter, avoir des difficultés à saisir la méthode et les concepts scientifiques qui lui donne envie d’expliquer. Elle ne souhaite pas pour autant devenir professeure. La transmission de savoirs dans un contexte scolaire est à sens unique et de plus évaluée par la personne qui dispense ces connaissances. Ce n’est pas la définition qu’a Estelle de la circulation des savoirs scientifiques. Ce qui la motive avant tout c’est le partage.

 

Avant de pouvoir transmettre la science il faut soi-même avoir appris et compris. C’est ainsi qu’Estelle entreprend une double licence en physique et en chimie. A l’issu de ces trois ans, elle intègre à Bordeaux le master de médiation scientifique (pratique visant à créer du lien et un échange entre le monde scientifique et le reste de la société). Elle souhaite mêler son goût pour les sciences et un certain intérêt pour les arts plastiques qu’elle a développé en parallèle. Elle veut exploiter son côté créatif.

 

Aujourd’hui presqu’au terme de ses études, elle se projette dans la conception d’exposition et d’ateliers scientifiques. Dans ces projets créatifs ce qui l’anime le plus c’est de traiter des aspects historiques. « C’est passionnant de voir avec quelle précision les mesures scientifiques d’époque ont été faites et le soin avec lequel les instruments ont été créés ». Elle est touchée par la beauté des instruments anciens, un sentiment né de la rencontre de ses deux domaines préférés, l’art et la science.

Jeanne Ysnel

Si j'étais une machine...

Si Estelle aime les sciences c’est en partie parce qu’elles permettent de concevoir ce que l’Homme ne peut voir. A choisir, elle serait une machine d’imagerie médicale « ça révèle ce qu’il y a de caché chez l’Homme, ce qui me plait c’est d’aller voir ce qu’il y a derrière les choses. »

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