Derrière son look pétillant, Enora raconte qu’elle est timide. En dehors de son travail, elle est plutôt du genre à prendre le temps de cuisiner, regarder une série, tricoter et toujours lire avant de dormir. Pourtant, dans le cadre professionnel elle n’a aucun mal à aller vers les gens pour discuter de tout et donner son avis. Lors d’un stage dans le cadre son premier master en écologie, elle a aimé rencontrer et informer les membres des conseils municipaux et les agriculteurs des petites communes aux alentours. C’est en jouant ce rôle d’intermédiaire entre les scientifiques et les agriculteurs qu’Enora a découvert cette discipline qu’est la médiation. Acceptée directement en deuxième année du master de Médiation des sciences à Bordeaux elle s’est fixé l’objectif « d’aller plus facilement vers les autres ». Aujourd’hui elle est trésorière de l’association du master, les Dealers de science, et parfaitement intégrée dans sa promotion, c’est donc un défi relevé haut la main !

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Des plans et des évidences

 

        Parallèlement à ses études, Enora a toujours pensé et pense encore devenir professeure des écoles. Depuis petite, elle rêve d’être « maîtresse » mais a toujours eu de bonnes raisons pour retarder ce projet. La médiation scientifique, c’est l’opportunité qu’elle s’est donnée pour exercer en écologie, son domaine de prédilection. Elle s’imagine éclairer la population sur la protection de l’environnement par tous les moyens et au sein d’une petite structure, en Bretagne évidemment. Cette région, elle y a grandi et elle y est très attachée. Elle s’est promis de ne la quitter que temporairement. Même si elle avait hâte d’arriver à Bordeaux, Enora ne veut pas habiter en ville toute sa vie. En attendant la suite, voilà le plan : faire un stage qui lui plaît, partir loin en voyage, peut-être au Canada, puis rentrer en Bretagne.