Dès la fin du lycée, Marthe est confrontée à un dilemme : la curiosité ou la créativité. Toujours conduite par son amour de la nature, elle hésite entre des études d'art ou de biologie. L'art afin de produire des œuvres esthétiques mais également écologique, dans l'idée de transmettre des valeurs ; la biologie afin de continuer à découvrir cette nature qu'elle a appris à aimer en cultivant son potager avec son père. Potager qu'elle cultive toujours. Indécise elle « laisse le destin décider » et postule dans les deux domaines. Et le destin trancha : ce sera la biologie ! Toutefois après un stage à l'Inra l'esprit artistique de la jeune femme entre en ébullition.  Si la science la passionne, la recherche ne lui permet pas de s'épanouir complètement. C'est un discutant avec un chercheur également dessinateur de bandes dessinées que le déclic intervient : science et art ne s'excluent pas. C'est également à ce moment que Marthe découvre le master  Médiation des sciences. Adepte de la philosophie du Do It Yourself et forte d'une expérience au Jardin botanique de Bordeaux, la débrouillardise et la motivation de Marthe convainquent.

 

Pour une médiation éco-responsable !

 

        Quand on lui demande son objectif professionnel Marthe devient pensive. Engagée, elle aimerait communiquer sur les sujets qui lui semblent capitaux, notamment l'écologie. Elle se voit « plutôt dans une petite structure où on peut toucher à tout ». Pour elle, impossible de se limiter à la communication ou l'animation ou encore le journalisme ! Elle pense notamment à créer un lieu autosuffisant et écologique, ouvert au public afin que chacun puisse reproduire ce concept. Si son projet n'est pas fixé, Marthe sait que chaque chemin emprunté ne fera qu'apporter compétences et expériences pour devenir une médiatrice à toute épreuve !