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PORTRAIT-ROBOT

Artiste digital

« Les personnes qui font de la musique électronique sont des hommes-orchestres »

Müca Özer

Coiffeur, artiste, graphiste, musicien : Müca Özer est un autodidacte qui touche à tout. Pourtant, dès l’âge de 13 ans il découvre la musique pendant une masterclass du groupe IAM à Bordeaux. Il mettra alors de côté cette passion pendant un temps, mais la re-placera au cœur de sa vie professionnelle en créant son label de musique en 2013.

Il est également très impliqué dans la pratique de la musique assistée par ordinateur (MAO) auprès des futurs professionnels du son en donnant des cours de marketing sonore et de sound design. Il tient également à sensibiliser les amateurs en organisant des ateliers pratiques de musique électronique : « ils sont accessibles à tous et les participants ont de 3 à 107 ans ! ».

Müca Özer confie être « un boulimique des machines » tout en réglant son ventilateur via l’interface de son smartphone. Il explique que parfois ses instruments numériques tels que claviers et autres interfaces Midi (Musical Instrument Digital Interface) sont tous sortis dans son salon et que paradoxalement, « utiliser trop d’outils peut parfois freiner plutôt qu’amener la créativité ».

La machine-orchestre

« Les personnes qui font de la musique électronique sont des hommes-orchestres », ils ont donc besoin d’être créatifs ! Ils doivent fabriquer le rythme, la mélodie et les basses. « Tous les artistes aujourd’hui utilisent l’ordinateur à un moment dans leur production musicale » confirme Müca Özer.

Mais est-ce qu’un jour cette machine pourra devenir le chef d’orchestre ? « Sur certains de mes morceaux, j'utilise l'aléatoire » explique l’artiste qui se sert déjà d’algorithmes pour que la machine décide seule d’une suite d’accords.

Infos-clés

2003- 2005 : Ouverture d'une galerie d'art

2005-2013 : Exerce comme graphiste

2013 : Création d'un label de musique  

Si j’étais une machine, je pense que je serais une machine pour aider les autres. J’aurais pu dire un synthétiseur, mais j’opterais plutôt pour le défibrillateur c’est plus utile !

« Un paradoxe existe : nous voulons réhumaniser un morceau produit de cette façon en intégrant des fausses notes artificiellement, pour créer l’illusion d’un musicien qui ferait une erreur. » L’ordinateur et d’autres machines, comme nouveaux outils et nouveaux musiciens, sont autant de possibilités pour les artistes de s’exprimer.​

Marilou Bourdreux

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