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PORTRAIT-ROBOT

Les machines, plus que des outils de travail

« Recevoir une nouvelle machine, c’est comme si le père Noël était passé. »

Sophie Meynard

Quand on lui demande pourquoi avoir choisi l’impression, Sophie Meynard répond en riant « je voulais faire coiffure, mais mon papa a dit non ». Mais ce sont bien des stages en imprimerie qui lui ont permis de savoir rapidement ce qu’elle voulait faire. Diplômée des industries graphiques, elle devient d’abord opératrice publication assistée par ordinateur (PAO) dans l’une des plus anciennes imprimeries de Bordeaux. Mais l’arrivée croissante du numérique vient bouleverser le monde de l’imprimerie et Sophie Meynard est contrainte de quitter son poste. Après plusieurs changements de parcours, elle revient à son métier premier et devient opératrice d’exploitation et de fabrication au pôle production imprimée (PPI) de l’université Bordeaux Montaigne.

« L’impression ce n’est pas juste appuyer sur un bouton »

La production est un travail physique, qui nécessite l’utilisation de différentes machines et l’intervention de plusieurs personnes. Seule femme de l’atelier de production, Sophie Meynard s’assume dans ce milieu très masculin. Elle a réussi à s’intégrer rapidement grâce à son franc-parler et à son humour, et a su apporter un autre regard pour s’imposer.​

Infos-clés

1999 : Obtient son diplôme d’industries graphiques

2003-2011: Opératrice de production à l’université Bordeaux 2

2015 : Intègre le PPI de l’université Bordeaux Montaigne

« Si j’étais une machine je serais une éolienne ! Parce que j’aime le concept de produire de l’énergie à partir du vent et que je trouve ça beau. En plus, les éoliennes sont toujours posées en pleine campagne, au milieu de nulle part, elles doivent avoir une vue magnifique. »

Si le domaine de l’impression peut paraître redondant aux premiers abords, c’est un métier diversifié. Le PPI est chargé de produire, d’imprimer et de relier tous documents émis à l’université. Les membres de l’équipe sont également polyvalents. Chaque semaine, ils changent de poste, ce qui leur permet de maîtriser toutes les machines : presse, massicot, plieuse, assembleuse,  thermo-relieur…

Ce mouvement plaît à Sophie Meynard, elle aime apprendre à toutes les manipuler et sortir de sa zone de confort. Les machines font donc intégralement partie de son travail. Sur une journée, elle est amenée à les utiliser pendant au moins six heures. Dépendante des machines sans être attachée à l’objet en lui-même, il n’est pas rare d’entendre Sophie Meynard leur parler. Elle considère même les machines comme des collègues de travail.

Enora Leproust

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